Chez Faust

Changement d’adresse

janvier 31st, 2011

En ce début d’année 2011, j’ai décidé de changer d’hébergeur. Exit Free, bienvenue wordpress.com.

Le blog  se trouve donc ici.

Bilan anime 2010

janvier 1st, 2011

 

Pour faire très original, je vais également publier le bilan 2010 de ce que j’ai vu, en totalité ou en partie. Je précise bien : ce que j’ai vu  ! Ça ne concerne donc pas uniquement des séries de 2010. Le tout garanti sans spoil !

Ouais bien sûr ! Enfin…3, 4 quoi…

Evangelion 2.0 : ce que j’aimais dans NGE, et ce qui faisait sa particularité, c’était l’incroyable profondeur psychologique des personnages. Des réflexions intenses sur la nature humaine et sur la complexité des relations avec les autres. Et dans ce film, on a eu des pew-pew et du fan service…

Hellsing Ultimate : j’avais beaucoup aimé la première série car c’était une des premières que j’ai télécha..que j’ai vu. Mais avec du recul, elle est quand même très fade. Par contre, ces OAV retranscrivent parfaitement la folie furieuse des personnages du manga. Et puis Millenium quoi ! On a plus vu des nazis aussi cools depuis des années (« depuis 70 ans » me souffle-t-on).

Clannad : une comédie romantique qui reprend beaucoup de codes du genre…et pourtant j’ai bien aimé. Le héros n’est pas un naze, il est plutôt futé et il a un vrai caractère (par exemple, il n’hésite pas à ce foutre de la gueule de la tsundere de service). Du coup, contrairement à 90% des animes harem, son succès auprès de la gente féminine s’explique. Son side kick est aussi très drôle. Il y a d’ailleurs beaucoup de scènes franchement marrantes dans cet anime. Je valide !

Clannad after story : la suite de l’anime sus-nommé. Bon, certains épisodes sont pas mal mais globalement c’est quand même ennuyeux. Jugez plutôt : Tomoya cherche du travail, Tomoya trouve du travail, Tomoya travaille dur, Tomoya rate une promotion dans son travail à cause de son père ! Hop, 4 épisodes ! Et puis j’ai beau avoir bien apprécié Nagisa et Tomoya dans la première saison, ils sont quand même un peu légers pour supporter 24 épisodes à eux deux. Et tout le « kawai powa » d’Ushio n’y changera rien…

Clannad OAV : ou comment réussir à rendre Kyo chiante…GG les gars, fallait le faire. Ah et c’est pas la peine de chercher des gags, y en a pas…

Soul Eater : j’en ai déjà parlé ici. Ah je suis en train de m’apercevoir que je n’ai pas mentionné  Crona qui est un personnage très intéressant et attachant,  doublé par une de mes seiyu préférée : Maaya Sakamoto (voilà qui fera plaisir à un certain légume qui se reconnaitra)

Panty and Stocking : la grosse tarte dans la gueule de l’année. J’ai eu l’impression que le premier épisode durait 5 minutes ! En cette fin d’année, la Gainax nous montre que oui, il existe encore des mecs dans la japanim’ qui ont les couilles de faire un truc qui sort du lot ! Ah, un mot sur l’OST : quand t’entends des thèmes aussi géniaux, tu te dis que t’es devant quelque chose de BIG ! (je ne garantie par contre pas la validité de ces liens quand vous lirez cet article)

Et en vrac :

La Traversée Du Temps : déjà tout dit ici !

Hidamari sketch : il en fallait un, voilà c’est officiel : c’est l’anime le plus chiant que j’ai vu ! Enfin, le premier épisode quoi. M’en demandez pas plus, j’avais déjà un encéphalogramme plat au bout de 5 minutes…

Hare+Guu : c’était pas mal, bien marrant, bien délirant. Je ne me souviens plus pourquoi j’avais abandonné après le premier épisode. A voir en 2011 (je le dis mais hé, même moi j’y crois pas hein…)

Giant Killing : j’en parlerais quand je l’aurais vu en entier (courant 2012 donc). C’est quand même terrible ces teams de fansub qui ne s’intéressent pas un minimum au sujet abordé dans l’anime : j’ai appris qu’on ne marquait pas de but en foot mais des points…et je vous passe les détails sur des termes plus techniques…

Hanamaru Kindergarten : j’ai pas compris…c’est sensé être drôle ? Intéressant ? Qu’on m’explique…

Durarara : autant je ne comprend pas le succès de certains animes, autant je sais être objectif de temps en temps. Je n’ai pas du tout aimé Durarara (comme je n’avais pas du tout aimé Baccano!), je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire, j’ai pas trouvé ça génial graphiquement…mais je lui reconnait des qualités qui peuvent plairent à certains (comme Baccano! quoi…)

Baka to Test to Shoukanjuu : un anime comique qui n’est JAMAIS drôle…c’est concept j’avoue…

Highschool of the Dead : si je vous dis que je suis quasiment allergique au fan service, vous vous doutez de ce que je pense de cette…chose…

Genshiken : le premier épisode ne m’a pas trop emballé, mais j’essaierai de me sortir les doigts et de mater le reste courant 2011…

Oreimo : de la merde. Me demandez pas  de détailler ça, je vais vomir sur mon clavier…j’en ai rapidement parlé

Yosuga no Sora : ouais là, je peux m’en prendre qu’à moi même…qu’est ce qui m’a pris de regarder ce truc ? Une série qui réussie un exploit : attirer de la sympathie pour une loi gouvernementale  de censure

 

Voilà c’est tout. Comme je le précise souvent, on peut pas dire que je suis un grand dévoreur d’anime : un épisode par jour grand, maximum…L’avantage de ce rythme, c’est que je suis du coup très regardant sur ce que je choisi de mater ou pas…pas besoin donc de m’enfiler tous les loli-pedo-moe pour avoir ma dose…

Ah et n’oubliez pas, si ce n’est pas déjà fait, de voter pour le match Rin vs Rin vs Rin.

Bonne année 2011 !

Rin vs Rin vs Rin

décembre 17th, 2010

Comme d’hab, un petit topo sur le match précédent. Un match qui a vraiment déchainé les foules (bon, la présence sur Sama a du jouer c’est sûr).
Et à l’arrivée, c’est notre cher docteur Tenma qui l’emporte 19 à 15 contre la lycéenne tarée. Un résultat encore une fois très serré mais la communauté internationale nous certifie qu’il n’y a eu aucune irrégularité ! Je suis quand même un peu surpris, je croyais que School Rumble était nettement plus populaire que Monster. Je m’ai trompé ! Peut être que la réédition de ce manga a joué, allez savoir ! Mais cessons de rêvasser et projetons nous vers l’avenir !

Un nouveau match ô combien cocasse puisqu’il oppose 3 concurrents ! Vous vous y attendiez pas hein ?

Un match à 3 donc qui aurait pu opposer beaucoup plus de personnages étant donné que Rin est un des prénoms les plus courants au Japon. Mais que voulez vous, il faut bien faire des choix ! On saluera donc Rin Tezuka (Katawa Shôjo), Rin Kagamine (Vocaloid) et bien d’autres…

Mais cessons de parler des absents ! IT’S TIME FOR DU…ah merde comment on dit un duel à 3 ?

Rin Tohsaka

vs

Rin Suzuki

vs

Rin Natsume

Fail/stay Night, Fate/stay in the kitchen…rarement une adaptation de VN aura accouchée d’un anime aussi controversé (c’est encore pire pour Tsukihime, une autre production de Type Moon). J’aurais personnellement du mal à comparer les 2 supports étant donné que j’ai laissé tomber la VN au bout d’une heure. Mais c’est vrai que j’ai trouvé l’anime pas terrible. Déjà on nous présente le roi Arthur sous la forme d’une petite blondinette, c’est pas gagné…sinon, les persos sont monolithiques , les combats hyper répétitifs…mais heureusement qu’il y a Tohsaka !

Nan je déconne, j’ai pas trouvé ce personnage particulièrement intéressant. C’est une  magicienne tsundere. Voilà. Au début elle veut tuer le héros (même si elle manque cruellement de conviction) et puis comme en fait c’est une gentille fille, elle va l’aider. Alors là,  tous les fans de F/SN vont débouler « oui, mais l’adaptation est nulle, elle est mieux dans le VN, c’est pas la route qui lui fait le plus honneur, dans Unlimited blade Works elle est vachement mieux ». M’en fous. C’est mon blog, je dis ce que je veux et surtout, je ne parle que de ce que j’ai vu.

Qualités :

  • - elle a inspiré un nombre incalculable de H-Doujin.
  • - Zettai Ryouiki. Moi je m’en fous, mais il parait que ça en affole pas mal…

Défauts :

  • - une tsundere habillée en rouge et qui parle allemand ? J’ai déjà vu ça…et en mieux !
  • - c’est soit disant une super magicienne et elle se fait voler la vedette par Shirou…Shirou !

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Bamboo Blade est un anime « tranche de vie » nous comptant le quotidien d’un petit club de kendo. Si je devais définir cette série en seul mot, ce serait « sympatoche ». Pas plus. Parce que bon, faut bien l’avouer le scénario tient sur un timbre post. En fait, la spécialité de cette série, ce sont les cliffangers  : à la toute fin d’un épisode, il se passe un truc ENORME et TERRIBLE. T’a qu’une seule hâte, c’est de voir l’épisode suivant. Et puis en fait ça débouche sur un pet de mouche, l’évènement est expédié en 30 secondes et on est reparti pour un épisode tout trankilou. Mais bon, les filles sont jolies, c’est assez marrant et les combats très courts et très nerveux du kendo sont plutôt bien reproduits. Et comme j’ai vu cet anime deux fois,  je vais pas trop le tailler non plus hein…

Rin Suzuki dans tout ça ? C’est la principale rivale de Tamaki,  la petite héroine. Jusque là, elle n’avait eu le droit qu’à des faire-valoirs ou de grosses garces tricheuses et manipulatrices. Mais Rin n’est pas comme ça. Rin est cool. Elle bat Tamaki à la loyale. Parce qu’elle est plus mature, plus déterminée. Elle partage la même passion pour les animes enfantins que Tamaki mais alors que cette dernière est timide et renfermée, Rin est sociale et charmante. En fait, Rin c’est Tamaki mais en mieux.  A noter qu’elle n’apparait que dans l’anime, comme quoi certaines adaptations sont plus réussies que le manga original.

Qualités :

  • - elle est doublée par Maya Sakamoto. Et ça c’est une putain de qualité!
  • - c’est une jolie fille qui fait du sport, qui est fan d’anime et qui n’a pas une double personnalité psychotique. Que demander de plus ?

Défauts :

  • - Rien à dire : une armure de kendo est l’habit le moins glamour au monde.
  • - Elle est si peu connu que pour montrer des images, j’ai été obligé de faire des screens…

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Que dire de plus sur Little Busters! que je n’ai pas déjà dit ici. Ah si, juste une chose : j’ai laissé de côté cette VN à peine à 20% du jeu (dans mon jargon « laisser de côté » veut dire abandonner). Le jeu est toujours bien hein, j’ai pas changé avis. L’histoire est sympa, les mini jeux sont très funs et les gags sont très drôles. Mais le problème est que je me suis mis à Battle Moon Wars, que je manque de temps (qu’est que ce serait si j’avais un boulot!) et que ma difficulté en anglais m’a achevé (oui, je sais, BMW est aussi en anglais). Mais je maintiens : si vous n’avez pas de problèmes avec la langue de George Best, jouez à cette VN, c’est un ordre.

Rin est de loin la fille la plus intéressante du jeu. Elle est un rayon de soleil, chacune de ses apparitions fait souffler un vent de fraicheur. Certains la qualiferait de tsundere, mais en réalité elle est juste dans sa bulle et ne semble pas toujours comprendre le monde extérieur. Un peu comme Haruhi…mais en beaucoup plus drôle et sympa ! Hyper énergique, timide mais sans être autiste, Rin Natsume mérite largement sa place dans ce match.

Qualités :

  • - loli + timide + nekko : elle collectionne les moe-mode sans devenir cliché…GG !
  • - son thème musical est un délice…

Défauts :

  • - elle a appellé un de ses chats « Hitler »…si c’est pas une faute de goût…
  • - Little quoi ?

Tous à vos votes…ou à vos commentaires pour ceux (celui?) qui ne peuvent pas voter avec le sondage.

PS : il est possible que je diminue mon rythme de parution car ça me saoule un peu de passer plus de temps à essayer de résoudre des problèmes techniques que d’écrire. Vivement le web 4.0…

Vous pensez que les voitures électriques représentent l’avenir des moyens de transport ? Vous êtes convaincu que le second amendement de la constitution américaine est une horreur sans nom ? Qu’est ce que vous foutez sur mon blog, bande de bobos dégénérés, foutez-moi le camp ! Ici, on va parler d’un manga, d’un vrai, pas un truc pour les petits garçons : Gunsmith Cats que ça s’appelle !

Commençons par le synopsis : Rally Vincent est une chasseuse de prime qui……oh putain ! La fille s’appelle Rally Vincent ! RALLY VINCENT ! C’est pas le nom le plus cool que vous avez jamais vu ! Et son équipière s’appelle Minnie Mey ! Et le personnage masculin s’appelle Bean Bandit ! BEAN BANDIT ! Qu’est ce qu’on s’en branle du synopsis, avec des persos aux noms aussi classes, vous devriez même plus être devant votre écran, vous êtes surement en train de courir acheter le manga, si c’était pas déjà fait !

Kenichi Sonoda aime 3 choses dans la vie : les filles, les flingues et les voitures. En somme, c’est un mec bien. Et comme le gars est en plus futé, il a la bonne idée de délocaliser l’intégralité de l’action de Gunsmith Cats aux States, un pays où les 3 plaisirs cités sont rois ! L’action se déroule donc à Chicago. L’ensemble des décors est d’ailleurs très bien représenté : le centre ville avec ses gratte-ciels scintillants, les quartiers pauvres bien craignos, les banlieues chics, et de grandes autoroutes constamment désertes (c’est mieux pour les courses poursuites)…Bref, l’immersion est totale, d’autant plus que toutes les minorités composant la société américaine sont présentes dans ce manga.

On retrouve également le réalisme au niveau des armes à feu. Ces dernières sont photo-réalistes et on y apprend  pas mal de choses : le prix de vente d’un Glock, la puissance d’un Desert Eagle, quel genre de flingue bon marché utilise les dealers, quelle est la différence entre un pistolet original et une copie…Même si vous n’êtes pas fan d’armes à feu, un tel souci du détail ne peut que vous plaire. C’est tellement bien quand un mangaka se renseigne un minimum sur le sujet qu’il traite.

Si vous pensez tout connaitre des courses de voitures parce que vous avez vu Inital-D, détrompez vous. Des sportives japonaises dérapant joyeusement sur des routes  sinueuses sont ici remplacées par de grosses américaines des années 60-70 roulant plein gaz sur de grands axes autoroutiers. Chaque voiture est parfaitement décrite en terme de puissance, d’adhérence etc…Par contre, certaines cascades sont vraiment trop tirées par les cheveux : la voiture de Rally dérape, va percuter une petite fille, mais l’héroine fait passer celle-ci à travers l’habitacle en ouvrant les portières, avant de gentiment la reposer de l’autre côté…le tout à 100 km/h bien sûr…

J’ai parlé des flingues, des caisses…y en a un paquet qui doit se demander « bon quand est ce qu’il nous parle des jolies poupées ? » Ça vient, ça vient. Et à ce niveau là, vous allez être gâtés ! Qu’est que je vous sers ? Une indienne à la peau mate, un peu garçon manqué ? Une lolita blonde avide de sexe ? Une fille des rues franchement mignonne ? Ou une BCBG à lunettes ? A moins que vous ne craquiez sur Goldie, une dominatrice lesbienne ?

Mais ne vous inquiétez pas les filles, il y a aussi des beaux mecs. Bean Bandit est le symbole de virilité : il est grand, fort comme un turc, possède une pléthore de voitures de sport et, cerise sur le gâteau, il se bat avec des couteaux ! Un vrai héros américain comme on n’en fait plus depuis  Steven Seagal. Dans un autre genre il y a Ken, l’expert en explosive nippon. A ce sujet, c’est d’ailleurs drôle que le seul japonais de l’histoire soit un pédophile notoire (sa relation avec Minnie Mey est franchement malsaine).

Il  y  a un point commun entre ces persos : ils ont TOUS un caractère bien trempé ! Pas de charisme d’huître, pas de faire valoir. Ils ont tous une histoire et une personnalité propre. Du coup, les interactions entre toutes ces fortes têtes apportent pas mal de piment. On s’engueule, on se réconcilie, on négocie (surtout sur les partages des primes).  Bref, tout est question de compromis, on est pas là pour se balader gaiement main dans la main en combattant le maaaaal (sur de nombreux points, Rally et Mey ne respectent d’ailleurs pas la loi)

 

Mixant de grosses scènes d’action, des persos badass et un documentaire sur les armes et voitures de sport, Kenichi Sonada nous livre là un petit chef d’œuvre de nervosité. De par son originalité, Gunsmith Cats me paraît vraiment être incontournable.

Une suite aux 8 tomes originaux est actuellement en cours de parution : Gunsmith Cats Burst. Je compte bien me la procurer mais ce serait bien si un de mes lecteurs pouvait me dire ce qu’il en pense (sans spoiler bien sûr)

Tenma vs Tenma

novembre 17th, 2010

Avant d’entamer ce 3ème match, faisons un petit point sur le précédent. On peut déjà noter une large augmentation de la participation puisque 15 votants se sont exprimés (contre 9 lors du match Suzumiya vs Suzumiya). On doit en grande partie cette hausse au référencement de ce blog sur Aggregator Sama. Si je suis un jour accepté sur Blogchan et Nanami, le nombre de votants continuera-t-il d’augmenter ? En tout cas, c’est très motivant pour moi que des visiteurs prennent le temps de répondre à un sondage de ce genre, d’autant qu’au vu des commentaires, beaucoup ne votent pas au hasard.

A l’arrivée, c’est donc Shishio qui remporte l’adhésion au cours d’un match relativement serré. Je ne suis pas trop surpris, Shishio est un perso très charismatique et son chara design ne laisse pas indifférent. Puis de toute façon, tout le monde préfère les mauvais garçons : le perso emblématique de Star Wars est Dark Vador, pas Luke.

Passons maintenant au nouveau match qui oppose également des caractères aux antipodes. Des personnages représentant parfaitement 2 animes qui n’ont que peu de points communs : une comédie romantique et un thriller sombre.

Tenma Tsukamoto

vs

Tenma Kenzô

Même si 6 ans ont passé, je considère toujours que School Rumble est un des animes les plus drôle que j’ai pu voir. Certes, le scénario est hyper classique : on retrouve comme dans beaucoup de comédies de ce genre un triangle amoureux (voir plusieurs) qui provoque des quiproquos à gogo. Mais le manque d’originalité est largement compensé par de nombreuses scènes hilarantes. Ajoutez à cela une pléthore de personnages ayant tous un caractère (et donc un pouvoir comique) différent, et vous obtenez une série vraiment incontournable.

Et si cet anime a autant de succès, c’est notamment grâce à Tenma-chan. Absolument rien chez cette fille n’est normal. Ses petites couettes bougent toutes seules au gré de son humeur. Elle est bien plus petite et plus immature que sa petite sœur. Elle tombe amoureuse du type le plus inexpressif et le plus inintéressant de la terre. Et bien sûr elle est totalement incapable d’interpréter correctement les sentiments des autres, notamment celui de ce grand dadais d’Harima. Du coup, elle est celle qui déclenche la machine à rire School Rumble sans pour autant monopoliser l’attention (puisque de nombreux arcs ne sont pas centrés  sur elle)

Qualités :

  • - Quand elle se tait, elle est vraiment craquante.
  • - Elle est rassurante pour tous les gars qui ont un charisme d’huître et qui pensent ne jamais pécho qui que ce soit.

Défauts :

  • - Chez les Tsukamoto, la star c’est sa sœur.
  • - Ok elle est naïve, drôle, charmante…mais honnêtement qu’est ce qu’elle est conne.

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Monster est un anime ayant eu l’honneur d’une diffusion française sur Canal+. Pour une case horaire (18H00 de mémoire) habituellement réservée aux ados, Monster détonnait : un seinen oppressant nous contant une chasse à l’homme angoissante, le tout enrobé de pas mal de psychologie. Un thriller extrêmement réussi qui, encore aujourd’hui, est une référence dans ce domaine. Fait rare, l’action ne se déroule pas au Japon mais en Allemagne et en République Tchèque. Au passage, si un lecteur plus cultivé que moi peut m’indiquer quel autre anime se déroule intégralement dans ces pays, je suis preneur car personnellement je n’en vois pas. Malgré cette originalité et d’excellents personnages secondaires, j’ai trouvé le rythme beaucoup trop lent, certains des 74 épisodes ne faisant pas du tout avancer l’histoire.

Le docteur Tenma, héros involontaire de l’intrigue est le fil conducteur de l’anime. Avec lui, on voyage à travers l’Allemagne à la poursuite de cette pourriture de Johann. Même si la série ne m’a pas laissé de souvenirs impérissables, j’avoue que j’ai bien apprécié ce personnage. Sa déchéance tant physique que psychologique est lente et progressive. Il est usé par tout ce qu’il a à subir et les effets sont visibles : on est loin de ces héros qui vivent ce genre de drame tout en restant bien frais et propre sur eux.

Qualités :

  • - Il a un QI au moins 2 fois supérieur à sa concurrente.
  • - Que ce soit dit une bonne fois pour toute : un mec mal rasé est le symbole de la virilité !

Défauts :

  • - après le Dr Ross, le Dr Who et le Dr House, j’aimerais bien voir un maçon héros d’une histoire à succès.
  • - putain, pourquoi tu l’a pas laissé crever HEIN ?

Je rappelle que pour vous exprimer, il suffit de voter grâce au petit sondage en haut à droite. Ne rigolez pas, j’en connais un qui ne l’avais pas vu (non, je ne balancerais pas son nom)

A vous maintenant !

Attention : ce billet spoil méchamment ! L’auteur décline toute responsabilité en cas de « non-putain-j’ai-pas-pu-m’empêcher-de-lire-chui-trop-con ! »

Je dois avouer que jamais été un grand fan de shônen. Bleach m’est passé au-dessus, Naruto m’énerve méchamment et One Piece…bon faudra que je me décide un jour à mater au moins un épisode de One Piece quoi…

Mais en tombant sur un AMV génial (vu pour la première fois ici), je me suis dit que j’avais peut être trouvé la perle rare, un shônen violent, glauque et sombre. Et j’avais à moitié raison, car si je me suis vite rendu compte que Soul Eater n’avait rien de sombre, je me suis quand même bien amusé à mater cet anime de 51 épisodes.

Faut dire que visuellement, c’est très impressionnant. L’animation est vraiment fluide, les combats claquent bien. Je regretterai juste ce défaut « shonenesque » : pourquoi les persos se sentent obligés de crier le nom d’une technique avant de l’utiliser ? Parce qu’ils sont fair play vis à vis de leur adversaire ?

Le chara design est très réussi, chaque personnage a son identité propre. On regrettera juste que de profil, ils semblent avoir le nez coupé. Quand aux décors…ils sont juste parfaits ! Afin d’insuffler une ambiance horrifique, les lieux des combats sont minutieusement choisis : un cimetière, une église, une ville en ruine, des souterrains…et la plupart du temps l’action a lieu de nuit ou par temps pluvieux. Si vous ajoutez à ça une Death City qui a des faux airs du Londres de Jack L’éventreur, vous obtenez un univers fantastique très prenant. Et comme je dis toujours, pour faire un bon anime, vous avez besoin de 2 choses : un univers réussi et des personnages intéressants. Et là aussi, Soul Eater a tout bon.

Le duo principal est vraiment attachant. Maka est la petite fille modèle, première de sa classe, sans pour autant être gonflante (et j’adore sa tenue). Elle forme un tandem très complémentaire avec Soul, adepte de la cool-attitude (parfaitement reflété par son seiyu).

Je vais jeter un voile pudique sur Black Star et Tsubaki qui semblent s’être trompé d’anime pour parler directement de Death The Kid. Certes il a un nom ridicule mais possède tout de même une certaine classe (surtout au début de l’anime, par la suite je trouve qu’il devient trop un faire-valoir de Maka). Avec son costume tiré à 4 épingles, ses bagues et les 2 filles qui le suivent en permanence, il ressemble pas mal à une mac…classe je vous avais dit.

Mais le personnage le plus surprenant reste Shinigami qui, par sa fonction de dieu de la mort devrait être un monstre de puissance craint par tous.  Et finalement on se retrouve avec un être difforme d’une nonchalance extrême. On lui doit d’ailleurs  la scène la plus drôle de l’anime.

Au fait, vu son anatomie, je me demande comment il a fait pour avoir un enfant (encore une question que personne d’autre que moi ne se pose…). Pourtant, même si sa personnalité est réussie, je dois avouer que son côté « gros bourrin » ressort mal : 2 combats pour 2 défaites, c’est pas glorieux…

Et enfin il y a la fameuse Médusa,  sorcière ultra charismatique qui représente 90% de l’intérêt de l’anime pour moi. Une sorcière qui arrive direct dans mon top10 des meilleurs méchants. D’une, elle est doublée par la même seiyu que Miya-Miya (Bambo Blade) et Tomoyo (Clannad) ce qui est déjà une preuve de qualité. De deux, son design est génial puisque évolutif. Une jolie blonde élancée qui d’une seconde à l’autre se transformera en une créature au visage hideux.  Et surtout il y a son côté salope. Oui parce qu’il faut le dire, on est en présence d’une véritable garce manipulatrice. La façon dont elle traite son propre enfant, menace Eruka, prend possession d’un nouveau corps (LA scène la plus hardcore de l’anime), tout la rend à la fois charmante et détestable. Elle fait partie de ce genre de perso dont on a hâte qu’il apparaisse à l’écran tout en souhaitant qu’il crève dans d’atroces souffrances. Ah ben tiens, sa mort aussi est géniale. En général, lorsque les méchants crèvent, il y a 2 options : la repentance de dernière minute et le côté « nonnnnnnn ! ». Sauf que Medusa, elle crève le sourire aux lèvres en déclarant que « ouais c’est bien de m’avoir tué, mais on va voir ce que vous allez faire contre le démon que J’AI réveillé »…arg, même dans ses derniers instants, elle aura pris tout le monde pour des merdes celle-là…

D’ailleurs, il faut bien le dire : l’intérêt de la série meurt en même temps qu’elle (soit 6 épisodes avant la fin). Car c’est là le gros défaut de l’anime : la fin est toute moisie. Pour résumer : Maka tue Médusa, Ashura tue Arachne et Maka tue Ashura…cool…

Que le final se concentre sur les 7 héros et sur Ashura, ça parait logique. Mais les autres personnages ? Les 4 deathscythes et les autres étudiants de la shibusen n’ont aucun rôle à jouer, autre que celui d’observateurs. Et quelqu’un a des nouvelles d’Eruka et de Free ? Eux, c’est simple, leur utilité s’est arrêté quand le démon s’est réveillé, depuis ils ne font que de la figuration.

Mais y a encore pire : c’était bien la peine d’introduire Mosquito et Giriko, deux gros bourrins si c’est pour qu’ils se contentent de faire acte de présence lors du grand show final. Comme il n’y a aucun  épilogue durant le dernier générique de fin, on n’a aucune idée de ce qu’ils sont devenus. Des idées ?

Vous avez donc compris que les 2/3 des persos ont été bazardés lors du dernier affrontement. Mais ce ne serait pas problématique si ce dernier était réussi, ce qui n’est pas le cas. Vous connaissez surement beaucoup d’anime où on a l’impression que les scénaristes improvisent, qu’ils ne savent pas ce qu’ils ont prévu pour les épisodes à venir. Et bien là, c’est encore pire, on a l’impression que c’est le dernier épisode dans son ensemble qui est de l’impro…

Au passage : j’ai déjà vu des animes où les héros triomphent grâce à « la force de l’amitié ». Mais que Maka batte le démon grâce au courage, c’est nouveau pour moi…remarquez j’aurais du m’en douter, elle avait déjà battu Crona grâce à la gentillesse. A l’arrivée, c’est bien la peine de se foutre des gnons pendant 51 épisodes s’il suffit d’avoir de bons sentiments…

Il faut noter que l’a diffusion de l’anime a rattrapé la publication du manga ce qui peut expliquer que l’histoire parte en sucette à un certain moment, les scénaristes de Bones étant apparemment moins inspirés que l’auteur  original (car on me souffle à l’oreille que le manga est bien mieux scénarisé que l’anime).

Finalement je ne vais pas faire mon rabat-joie : même si les derniers épisodes sont totalement bidons, je garderais quand même un bon souvenir de Soul Eater.

Attention ! Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue. (Mais comme il s’agit d’animes n’ayant aucun intérêt, vous devriez  me remercier de tout vous dévoiler et de vous épargner ainsi leurs visionnages)

Afin de lever toute ambiguïté, je le dis immédiatement : je n’ai absolument rien contre les tsundere ! Asuka a longtemps été mon personnage favori toute série confondue et j’ai une affection particulière pour les Nadia, Yukino et consorts. Mais depuis peu, j’ai l’impression que la présence d’une tsundere dans un anime implique automatiquement des relations entre les personnages totalement irréalistes.

Pour que tout le monde y voit plus clair, prenons un exemple précis : Toradora.

Sans critiquer la série (que j’ai détesté mais là n’est pas le sujet), je trouve absurde qu’une loli puisse martyriser le héros qui doit bien faire 3 têtes de plus qu’elle. Pourquoi ne réagit t-il pas ? Pourquoi s’écrase t-il lamentablement devant Taïga ? (c’est le nom du petit monstre en question). Aucun élément de réponse n’est donné.

Mais il ne s’agit que d’un exemple parmi d’autres : combien d’anime nous montre une tsundere haute comme 3 pommes persécuter un héros totalement soumis qui ne se rebelle jamais ?

Attention, ce n’est pas le fait qu’une fille ait le dessus sur un garçon qui me dérange. Juste le fait que rien n’explique cette supériorité.

Un contre exemple célèbre est la relation Asuka/Shinji dans Evangelion. Asuka traite Shinji comme une merde mais cela n’a rien d’illogique : Asuka domine physiquement Shinji . Elle est plus grande que lui, sait se battre, quand à se pauvre Shinji il est taillé comme une crevette. Si ce dernier se rebellait, cela finirait certainement mal pour lui. Asuka a donc les moyens d’affirmer sa domination, ce qui n’est pas souvent le cas dans les animes impliquant ce genre de relations.

Je croyais avoir déjà tout vu lorsque j’ai visionné cet après midi Oreimo. Au début que du classique : la petite sœur gifle 2 fois et donne un coup de latte à son grand frère sans que celui-ci, bien évidemment, ne daigne répondre. Au delà des simples coups, on peut d’ailleurs dire qu’elle le traite véritablement comme une merde (du moins jusqu’au 3ème épisode)

Mais dans l’épisode 3, un évènement particulier a attiré mon attention. Pour défendre sa petite sœur, le héros menace physiquement (en le prenant par le col)  et oralement (en gros, il lui dit qu’il va le frapper) le père. Et ce dernier ne fait comme si rien ne s’était passé…avant de lui en coller une lorsque son fils dira aimer les eroge (apparemment c’est bien plus grave que menacer son paternel)

Donc pour résumer, le grand frère s’écrase devant la petite sœur mais se rebelle contre le père qui ne manque pourtant pas d’autorité…si vous trouvez la moindre parcelle de logique là-dedans, faites moi signe.

Mais ce que je trouve le plus incroyable, c’est que ce genre de situations absurdes ne semble déranger personne. Comme si il était naturel que les héros de ce genre de série se conduisent comme des loques. A cette indifférence, je vois 4 explications possibles :

- la lassitude. Les otakus ont vu ce genre de relations se répéter tellement de fois dans tellement d’animes différents qu’ils finissent par considérer cela comme normal. Lorsqu’on leur fait la remarque, ils répondent généralement « bawé, c’est toujours comme ça, qu’est ce qui est étonnant ? »

-  Le manque total d’analyse. Cela frappe généralement les otakus visionnant les animes à la pelle, en si grosse quantité qu’ils finissent par ne plus du tout faire attention à ce qu’ils ont sous les yeux.  Leur phrase clé :  « tu sais, quand je regarde ce genre d’anime, je laisse mon cerveau au vestiaire »

- le masochisme. Les otakus seraient des larves rêvant de se faire martyriser par une fille… « mais elle est cool tu trouves pas ! »

- dernière possibilité : je suis le seul à trouver ça dérangeant car je me focalise sur un détail insignifiant de l’histoire. On me traite alors souvent de « gros troll » ou de « vieux con »…ou les deux.

Pour finir, j’anticipe déjà ceux qui diront qu’il est illusoire d’attendre des intéractions réalistes dans un anime car il ne s’agit finalement que d’une fiction et pas d’un documentaire. Je répondrais alors que voir du nawak dans un anime de SF est normal. Mais dans ce qu’on nomme le « slice of life » voir des personnages se comporter de façon naturelle me semble être un minimum pour accrocher à l’histoire.

Makoto vs Makoto

octobre 12th, 2010

Roh mais pas toi, dégage !

Bon, avant de commencer un nouveau match, faisons un petit point sur le précédent. Tout d’abord, je note une participation très légèrement inférieure à ce que je pensais : j’attendais 10 votes, il y en a eu 9.  Les résultats sont à mon sens un peu plus étonnants : je m’attendais à une déferlante de vote pour Haruhi et je craignais même qu’Haruka termine avec un zéro pointé. Que nenni, la déesse ne l’emporte « que » 6 à 3 contre la comateuse.

Plus qu’une véritable attraction pour Haruka, cette dernière a surtout bénéficié du hype Haruhi (qui semble en avoir gavé  certains) ainsi qu’un peu de nostalgie : 2003, année de sortie de Kimi Ga Nozomu Eien semble coïncider avec le début de la PASSION pour pas mal d’anime fan.

Je précise enfin que les votes ne seront jamais clos et que vous aurez toujours la possibilité de donner votre avis en lâchant un commentaire dans le billet concerné.

Maintenant, passons à l’actualité.  Et là je vous le dis, on entre dans le gros, c’est du sérieux ! Éloignez les enfants et les personnes sensibles, parce que c’est du lourd ! Si le premier match était surtout un essai, celui-là représente la quintessence de ce que ces matchs doivent être, l’opposition titanesque entre deux personnages qui n’ont rien en commun !

It’s time for duel !

Makoto Shishio

vs

Makoto Konno

Ah…Kenshin le vagabond. Ce fut un des tout premier manga que j’ai lu, un des tout meilleurs aussi. Vous y trouvez des combats au sabre hyper dynamiques  où les bretteurs utilisent des techniques « humaines » (pas de celles où le gars se transforme en phœnix si vous voyez à quoi je fais référence). Il y a également de la romance (Kaoru est une authentique tsundere) et un cadre historique fidèlement représenté (on y voit tous les bouleversements de la société japonaise durant la restauration Meiji). Et enfin, il y a les bad guys. Si Saito, Aoshi et Enishi ont la classe internationale, Shishio est quand même LE perso le plus charismatique du manga.

Pour faire simple, c’était un assassin qui éliminait ses ennemis avec talent et sadisme. Et ça, c’était l’époque la plus glorieuse de sa vie. Ensuite, il s’est fait trahir par ses employeurs qui lui ont mis une balle dans la tête avant de le brûler vif. Mais comme le bougre est coriace, il a survécu, a rassemblé les pires criminels du pays et a tenté de réaliser un coup d’Etat afin d’éliminer « les faibles ». Enfin bref, un sociopathe hyper balaise dont Nobuhiro Watsuki dit qu’il est « le personnage le plus fort du manga, plus fort même que Kenshin »…carrément.

Qualités :

  • - « Dans ce monde, le corps des faibles devient la nourriture des forts »: quand Shishio explique le darwinisme social, tout le monde comprend.
  • - vous êtes moche comme un pou et vous voulez quand même draguer en convention : cosplayez vous en Shishio !

Défauts :

  • - faut être honnête : il a pas une gueule de porte bonheur.
  • - il est mort.

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La traversée du temps (Toki wo Kakeru Shôjo pour les chieurs) est la preuve  formelle qu’à partir d’un thème vu 100 fois (le voyage dans le temps), on peut faire un petit film sympatoche très agréable à regarder où on ne s’ennuie pas une seconde. Bon en fait j’exagère un peu, la dernière heure demi heure étant franchement barbante. La réalisation est parfaite, la musique excellente et le chara design de Sadamoto fait mouche, normal vu qu’il s’agit de Sadamoto  :fanboy:

Mais si le film est réussi, c’est surtout grâce au personnage principal : Makoto Konno.  Cette jeune fille hyperactive est un véritable garçon manqué doublée d’une gaffeuse invétérée. Elle est dans tous les plans, insufflant une énergie positive au film. Ce n’est pas une top model, une otaku, ou une loli-tsundere avec de super pouvoirs : c’est juste une fille normale, marrante et instinctive. La meilleure amie parfaite quoi !

Qualités :

  • - elle préfère jouer au baseball avec ses potes plutôt que de faire du shopping ou coller des posters de beaux mecs dans sa chambre.
  • - comme moi, militez pour le retour d’héroïnes qui ont des coupes de cheveux normales avec des couleurs de cheveux normales !

Défauts :

  • - elle remonte le temps une centaine de fois mais ne pense pas à parier sur des rencontre sportives dont elle connait déjà le résultat…pff !
  • - ok, elle est super sympa, elle apporte une bouffée de fraicheur…mais elle a quand même pas un dixième du charisme de Shishio.

Qui de l’assassin psychopathe ou de la gentille lycéenne allez vous choisir ? C’est presque un choix philosophique là…Alors tous à vos votes!

PS : j’adresse au passage un petit merci à Sacrilege pour la réalisation de la bannière du blog : gg ma grande !

Rookies, un manga qui roxe !

septembre 28th, 2010

Si je vous dit « baseball » et « manga », vous penserez sûrement à Touch, le grand classique d’Adachi. Mais relativement peu de gens connaissent Rookies et c’est dommage, tant cette œuvre pourrait être une référence du shônen sportif.

L’histoire est très classique : un jeune prof idéaliste (Kawato) débarque dans une école dont le club de baseball est rempli de voyous puis va les remettre sur le droit chemin grâce à l’amour du sport où ils apprendront des valeurs comme la solidarité, le respect, le dépassement de soi, l’injection de stéroïdes (ah non…)

Bref, un manga qui va sentir bon la sueur, la vraie, la virile, pas celle de ces tapettes de métrosexuels qui font de la muscu juste pour se faire beau lors de la technoparade. Comme dans tout bon shônen qui se respecte, il n’y a d’ailleurs qu’un seul personnage féminin de tout le casting. Elle réussit toutefois à éviter le poste de cruche suprême (aka « chef des supporters ») pour obtenir, plus gratifiant, celui de « manager du club ».

Le résumé peut vous faire penser à GTO. J’ai d’ailleurs souvent vu cette comparaison sur le net, notamment en ce qui concerne une ressemblance Kawato/Onizuka. Sauf qu’en fait pas du tout. Là où Onizuka a des motivations tout sauf pédagogiques, Kawato a toujours voulu être un bon professeur pour le bien de ses élèves. Là où Onizuka passe une cassette vidéo de ses cours pour aller jouer dans une salle d’arcade, Kawato pleure d’émotions en lisant un classique de la littérature japonaise. Et si Onizuka a souvent tendance à faire parler son don pour la bagarre, Kawato encaissera des coups sans broncher (malgré une ceinture noire de karaté). En réalité, Kawato, par son exaltation et ses méthodes anticonformistes ressemble beaucoup plus à Robin Wiliams dans le cercle des poètes disparus.

Mais là où Rookies réussi un véritable exploit, c’est qu’on se prend à trouver passionnantes les rencontres de baseball. Parce que disons le franchement, le baseball est juste le sport le plus chiant au monde. Même si certains matchs  s’étalent sur plusieurs tomes, les rebondissements et les actions d’éclats rythment efficacement les rencontres. Et si comme 99% des français vous ne pigez rien à ce sport, rassurez vous : c’est en lisant Rookies que j’ai appris les règles du baseball.

Ce manga n’est tout de même pas exempt de tous défauts. Le plus gros d’entre eux : l’importance hallucinante que revêt la victoire alors qu’il ne devrait s’agir que d’un sport, un passe-temps de lycéen.

Si j’avais une plus grande connaissance de la japanim’, je ferais d’ailleurs un dossier là-dessus. L’exaltation fanatique que revêt le résultat d’un match me gêne toujours un peu. Petite aparté :

-Dans Captain Tsubasa, ce dernier joue avec une épaule en vrac, risquant ainsi sa future carrière juste pour pouvoir gagner un tournoi de lycéen avec ses copains.

- Dans Jeanne et Serge, les filles subissent les pire humiliations (insultes, coups) de la part de leur entraineur uniquement dans le but de progresser.

- Dans Bamboo Blade, Miya-Miya abandonne le club parce qu’elle pense qu’elle ne  ne battra jamais sa rivale. Le plaisir de passer du temps avec ses amies ? Elle s’en fout !

Et donc, dans Rookies, pour convaincre un médecin d’injecter un antidouleur au lanceur de l’équipe, Kawato aura cette magnifique réplique : « pour mes joueurs, perdre ce match, c’est mourir ! »….carrément ! Ajoutez à cela des mecs qui jouent avec des côtes ou des doigts cassés et vous avez un parfait exemple d’une volonté farouche et du sacrifice individuel au profit du collectif. Glups…je sais pas pour vous, mais moi ça me met mal à l’aise.

‘fin bref, ce défaut étant inhérent à tous les shônens sportifs, je conseille tout de même à tous ceux qui ne connaissent pas Rookies de s’y pencher sérieusement !

Suzumiya vs Suzumiya

septembre 16th, 2010

J’ai toujours aimé les oppositions entre différents personnages (ah le classique Rei/Asuka…). C’est toujours une bonne occasion de parler de sa série préférée, d’en découvrir une, d’argumenter le plus sérieusement du monde sur un sujet sans importance…et si on a de la chance, il peut même y avoir du troll !

J’ai donc décidé de faire la même chose sur mon blog à mowa !

Attention, il  ne s’agit pas de faire des tournois bien organisés avec classement et calendrier, mais juste une série indéterminée de matchs qui opposent 2 concurrents qui n’ont qu’un seul point commun : leur nom (ou prénom).

Et c’est là tout l’intérêt de la chose : la simplicité ! Chacun vote selon ses propres critères pour son perso favori et n’a même pas à exprimer une quelconque raison autre que « je l’aime bien parce… ». En quelque sorte, un petit concours de popularité sans prétention !

C’est pas une idée géniale ça ?

Oui bon, ça va hein…

En fait, ça me permettra aussi de dire ce que j’ai pensé de tel ou tel anime sans avoir à écrire quelque chose de particulièrement construit :p

Allez, après cette introduction où j’ai vainement essayé de donner des raisons à un pur délire, entrons dans le vif du sujet :

Suzumiya Haruhi

vs

Suzumiya Haruka

Il n’est pas exagéré de dire que  Suzumiya Haruhi no Yuutsu (SHNY) a sauvé ma passion pour l’animation japonaise. En effet, cela faisait plusieurs mois que j’enchaînais des animes qui ne m’enthousiasmaient plus du tout. Je pensais que j’étais peut être trop vieux pour continuer à mater des dessins animés car rien ne m’emballait, je ne trouvais rien original. Et c’est là qu’a débarqué cet OVNI qu’est SHNY, sans qui donc, ce blog n’existerait pas (ce serait dommage hein ?). Outre des qualités scénaristiques et graphiques évidentes, c’est surtout le duo Kyon/Haruhi que j’ai adoré.

Kyon est le narrateur, il est cynique, drôle et il observe le monde qu’il entoure comme si il n’en faisait pas partie.

Et puis, il y a donc Haruhi. Dès ses premières minutes à l’écran, on sent que c’est un personnage à part. Elle est profondément égoïste, manipulatrice, elle n’en fait qu’à sa tête et n’écoute que son instinct. Mais tout cela la rend très attachante car il est assez rare de voir des fortes têtes parmi les perso féminins d’anime, hormis le cliché tsundere vu maintes fois…

Qualités  :

  • - une personnalité à part dans la japanime.
  • - elle nous a offert une des plus belle scène de concert jamais vue.

Défauts :

  • - la limite entre une fille au caractère bien trempée et une chieuse est très mince.
  • - son énorme fanbase française n’a jamais entendu parler de ce blog.

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Je me rappelle surtout de Kimi Ga nozomu Eien car c’est la première série que j’ai vu avec mon casque sans fil. Avant, je n’avais que ces pauvres enceintes qui ne me permettaient pas vraiment de m’immerger dans l’ambiance d’une série, surtout à cause du bordel permanent dans mon quartier. J’ai sauté le pas et acheté (assez cher) un casque sans fil et là, j’ose le dire : ça a changé ma vie (oui bon, je passe peut être trop de temps sur mon PC).

Hein, quoi KGNE ? ah oui…ben en fait pas grand chose d’autre à dire. On a l’impression qu’on part sur une comédie romantique à 2 balles et à la fin du 2ème épisode, on prend une grosse claque dans la gueule. Et ensuite, on a une comédie dramatique à 2 balles. Si ils n’avaient pas tant forcé sur les violons, ça aurait pu être un bon anime. Mais trop de mélo tue le mélo.

Malheureusement Haruka est victime de cette dérive. Le coup de « je tombe dans le coma, je me réveille, je retombe dans le coma, je me reréveille » ça m’a achevé. Jusqu’à là, c’était le prototype même de la petite ami serviable (qui a dit soumise ?) qu’on voit dans beaucoup de triangle amoureux. Pas follement intéressante donc.

Qualités :

Défauts :

  • - elle se fait voler la vedette par sa meilleure amie.
  • - quand vous tapez Suzumiya Haruka sur google, on vous propose Suzumiya Haruhi…si ça c’est pas la loose…

Alors, ça avait l’air d’une idée à la con, mais finalement il est pas mal ce billet, non  ?

Hum…bon, si vous voulez me faire plaisir,  tous à vos votes !

( et on remercie Sib pour ce beau sondage qu’on a à droite : merci Sib!)

 

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